C’est en 1884, sur les rives du ruisseau Kneehill, que Joseph Burr Tyrrell a découvert le premier crâne fossile du dinosaure Albertosaurus (Albertosaure en français). Le « lézard de l’Alberta » est un membre de la famille des tyrannosaures. L’espèce type Albertosaurus sarcophagus semble n’avoir vécu que dans l’actuelle province canadienne de l’Alberta qui lui a donné son nom, elle a été décrite par Osborn en 1905.

Albertosaurus.

L’Albertosaure mesurait plus de 8 mètres de long et 3 mètres de haut à partir de la hanche. Il pesait plus de 2 tonnes. Il semble que l’Albertosaure aurait pu courir à plus de 15 km/h, voire 21 km/h. Ses pieds plats, combinés à sa force physique, ont fait de lui un chasseur féroce. C’était un prédateur bipède muni de membres antérieurs atrophiés terminés par deux doigts griffus. La découverte de vingt-deux individus fossilisés au même endroit peut permettre d’émettre l’hypothèse d’un mode de chasse en groupe (site paléontologique dans escarpement au bord de la rivière Red Deer, près de Drumheller, dans l’Alberta).

Squelette fossile Albertosaure.

Le cou de l’Albertosaure était fort et très musclé pour mieux soutenir sa large tête qui pouvait mesurer un mètre de long. Ses mâchoires contenaient plus de 60 dents. Elles dents étaient longues, courbées vers l’arrière et très acérées, elles étaient parfaites pour déchiqueter la chair. Comme elles n’étaient pas conçues pour mâcher, l’Albertosaure avalait d’énormes morceaux de viande. Elles avaient des formes différentes suivant leur position dans sa gueule.

Albertosaurus.

Fiche sur le dinosaure Albertosaurus (Albertosaure)

Signification : reptile d’Alberta.

Taille : 8 mètres de long, 3 à 4 mètres de haut.

Poids : 1,8 à 2,5 tonnes.

Groupe : Théropodes.

Famille : Tyrannosauridés.

Epoque : Crétacé supérieur (79 à 68 millions d’années).

Régime alimentaire : carnivore.

Répartition : Canada (Alberta).

Date de sa découverte : 1884.

Saviez-vous qu’un 4ème volet du film l’Age de Glace arrivait sur nos écrans ?

Scrat est de retour ! Toujours aussi gaffeur et maladroit, le petit écureuil préhistorique Scrat nous titille une fois de plus les zygomatiques dans cette nouvelle bande annonce de « L’Age de glace 4 : la dérive des continents » (titre américain, « Ice Age : Continental Drift »).

En effet, les studios Blue Sky nous gratifient de la suite du court-métrage « Scrat’s Continental Crack-Up ».

Le dessin animé Age de Glace 4.

Alors qu’à la fin de la première partie il se laissait aller sur un bout de glace à la dérive sur l’océan, loin de son gland qu’il croyait avoir perdu, on retrouve ici Scrat à risquer sa vie pour son « trésor ».

Le dessin animé « L’Age de Glace 4 : la dérive des continents » est sortie trois ans après le troisième épisode de la série qui a déjà engendré 886 millions de dollar de recettes.

Le dessin animé « L’Age de glace 4 : la dérive des continents » est à l’été 2012.

Des paléontologues ont découvert de nouveaux fossiles dans l’est de l’Utah, bien connu pour ses riches sites paléontologiques à fossiles de dinosaure. Les scientifiques américains ont découvert grâce à ceux-ci une nouvelle espèce de raptor qui aurait existé il y a 125 millions d’années.

Le dinosaure Geminiraptor suarezarum se déplaçait sur deux pattes et, comme d’autres raptors, avait une grande tête. La plupart des raptors connus en Amérique du Nord ont de 72 à 75 millions d’années, ce qui fait de la nouvelle espèce la plus vieille à ce jour.

Geminiraptor suarezarum.

Le paléontologue James Kirkland a ajouté que ce raptor était rapide et intelligent, et qu’il avait de grands yeux et des mains très habiles. Il s’agit de la huitième nouvelle espèce de dinosaure à être trouvée dans l’Utah cette année.

Le Geminiraptor suarezarum a été découvert près de Green River, un secteur qui se trouve à environ 300 kilomètres au sud-est de Salt Lake City. La carrière avait été mise à jour il y a sept ans par les jumelles identiques Celina et Marina Suarez, deux paléontologues. Le nouveau raptor a été nommé en leur honneur. La carrière a depuis révélé deux nouvelles espèces de dinosaures. Des os actuellement à l’étude pourraient être ceux d’une troisième nouvelle espèce.

Une récente publication de travaux présentée par des paléontologues américains certifie que des dinosaures jugés antérieurement comme de terribles carnivores préféraient les herbes à la chair fraîche, des carnivores plutôt herbivores. Des études statistiques entreprises par des chercheurs du Field Museum de Chicago permirent de découvrir que 90 espèces de théropodes différentes, qui étaient des dinosaures classés en tant que carnivores, auraient plutôt été dans un pourcentage de 44 %, végétariens, et donc non prédateurs, comme on l’estima tout d’abord, notamment dans le cas de ceux qui évoluèrent avec le temps en oiseaux.

Le Diplodocus était bien végétarien.

Ils établirent un lien entre l’évolution de l’anatomie de ces dinosaures et l’accumulation de preuves directes sur leur façon de s’alimenter. Une recherche afin de savoir quelles espèces possèdent des traits en commun fut menée par la suite. Ainsi, les bêtes ayant un bec mais pas de dents sont de ce fait considérées comme herbivores. En établissant la comparaison entre de nombreux traits de leur anatomie, les scientifiques purent déterminer quel était leur type de nutrition.

Dents du dinosaure Théropode Tyrannosaure. Carnivores plutôt herbivores : d’autres Théropodes d’abord considérés comme carnivores étaient plutôt herbivores.

Selon les chercheurs, la majorité des théropodes s’adapta à un mode de vie correspondant à celui de prédateur. Au cours de l’évolution, il se produisit un changement dans les habitudes alimentaires dans la lignée des dinosaures oiseaux qui devinrent alors herbivores. Il semble que le Tyrannosaurus rex ainsi que le Velociraptor, membres des théropodes, fassent exception à cette règle et soient demeurés carnivores. Cette recherche permit de retracer le régime alimentaire de ces dinosaures disparus il y a de cela 65 millions d’années.

On a découvert les plus grandes empreintes fossiles de dinosaure au monde à Plagne (Ain), près de Lyon.

Des empreintes de dinosaures sauropodes, gigantesques végétivores au long cou, ont été découvertes dans la commune de Plagne (Ain), près de Lyon. Repérées par Marie-Hélène Marcaud et Patrice Landry, deux passionnés de nature, ces empreintes de dinosaures ont été authentifiées par Jean-Michel Mazin et Pierre Hantzpergue du laboratoire de Paléoenvironnements et Paléobiosphères (CNRS / Université Claude Bernard Lyon 1).

Empreintes de pas fossiles de dinosaure.

Selon la première approche des chercheurs, ces traces de dinosaures seraient les plus grandes connues à ce jour. De plus, les pistes formées par ces empreintes s’étendent sur des dizaines voire des centaines de mètres. Des fouilles plus importantes seront menées dans les prochaines années et pourraient révéler que le site de Plagne est l’un des plus vastes connus au monde. Au sein de la Société des naturalistes d’Oyonnax (SDNO), Marie-Hélène Marcaud, Patrice Landry et d’autres membres de l’association sont, depuis plusieurs années, en quête de traces de dinosaures. Convaincus que la région abonde d’un important patrimoine paléontologique, ils ont ciblé des sites potentiels et les explorent de façon systématique. La SDNO est ainsi à l’origine de plusieurs découvertes.

C’est lors de l’une de ces explorations, le 5 avril 2009, que Marie-Hélène Marcaud et Patrice Landry ont découvert les traces exceptionnelles de Plagne. Ils ont ensuite contacté Jean-Michel Mazin et Pierre Hantzpergue, du laboratoire Paléoenvironnements et Paléobiosphères (CNRS / Université Claude Bernard Lyon 1).

Piste de d’empreintes de pas de dinosaure fossiles.

Les deux chercheurs ont confirmé la découverte : ils ont authentifié les pistes sur des critères morphologiques et sur l’origine des sédiments où se trouvent les traces. Leur expertise montre que le site de Plagne correspond à une zone de passage de dinosaures sauropodes.

Les empreintes des dinosaures de Plagne apparaissent sous la forme de dépressions circulaires entourées d’un important bourrelet de sédiment calcaire. Elles sont de très grande taille, pouvant atteindre 1,20 à 1,50 m de diamètre total, ce qui correspond à des animaux dépassant 30 ou 40 tonnes pour plus de 25 mètres de long. Le calcaire date du Tithonien basal (Jurassique supérieur, -150Ma), période pendant laquelle le secteur était recouvert par une mer chaude et peu profonde. La découverte de ces empreintes montre que les sauropodes se sont promenés pendant une phase d’émersion de la région, lors d’un abaissement du niveau marin.

Par la dimension des empreintes et le nombre de pistes observables et potentielles, le site de Plagne est tout à fait exceptionnel. Les études géologiques et les travaux de fouilles sur une telle superficie nécessitent des moyens techniques et humains très importants sur plusieurs années. Ces opérations bénéficieront de la présence sur place des équipes du laboratoire du CNRS et de l’Université Claude Bernard Lyon 1, mais aussi de la SDNO.

Actualisation été 2012.

Les empreintes de dinosaures du site de Plagne (Ain), de nouvelles informations à la suite des fouilles paléontologiques.

L’été 2012 marque la fin des fouilles du site à empreintes fossile de dinosaures sauropode de Plagne (Ain), qui auront duré trois ans.

Plagne (Ain) : piste de pas de dinosaure.

Le site a été découvert le 5 avril 2009 par Marie-Hélène Marcaud et Patrice Landry, avant d’être confié au laboratoire de Géologie de Lyon.

Il y a 150 millions d’années, la mer se retirait pour laisser la place à de vastes lacunes qui ont permis de préserver les différentes pistes de dinosaures relevées à Plagne.

Le dinosaure de Plagne qui pesait pas moins de 40 tonnes, a laissé des empreintes de grandes tailles en se déplaçant à 3,2 km/h. 115 empreintes de pas sur 155 mètres ont été mises à jour lors des fouilles de juillet 2011, ce qui permet à cette piste de sauropode d’être la plus longue connue au monde.

Pour discuter et partager votre passion des dinosaures, rendez-vous sur le forum dinosaure de notre site ami Géoforum, blog de géologie. Ce site est un lieu de rendez-vous pour les chercheurs et collectionneurs de minéraux et fossiles, un forum sur les minéraux est consacré aux échanges sur la minéralogie et un forum sur les fossiles est disponible pour les discussions de paléontologie. Retrouvez sans tardez d’autres géologues amateurs ou professionnels !

Un minéral : ici deux cristaux de fluorine.

Un forum sur Internet est un site qui permet aux personnes qui y ont créé un compte de discuter en lançant des sujets puis en échangeant des messages. Généralement, chaque forum se consacre à un thème bien particulier, Géoforum a pour thème la géologie et plus globalement toutes les Sciences de la Terre. A janvier 2016, ce forum comporte environ 35.000 sujets qui ont donné lieu à l’échange de 550.000 messages entre les quelques 15.000 membres.

Ces sujets et messages sont publics et visibles sur Internet, il est possible aussi aux membres de discuter entre eux grâce à un système de message personnel interne au site. Il est possible d’envoyer un message personnel à une personne ou à plusieurs, la conversation privée se déroule dans ce qui ressemble à un forum privé.

Le site géologique Géoforum propose également une galerie de photos, qui permet de publier sur Internet des galeries de photos de minéraux ou fossiles, ou bien des photos de sites géologiques visités durant ses vacances ou de musées de géologie particulièrement intéressant. Des membres ont par exemple publié des photos de volcans vues au cours de voyages ou des séries de photos de minéraux de leur collection. Vous pouvez aussi utiliser cet espace pour mettre en ligne des photos de « cailloux » dont vous ne connaissez pas le nom ou sur lesquels vous recherchez des informations, la communauté des géoforomeurs ne manquera pas de vous aider ! La partie forum du site permet de même de montrer des photos de fossiles, roches ou minéraux à identifier. Un conseil, prenez le temps d’être sympa et courtois si vous voulez obtenir des réponses ;).

Cristaux de fluorine de France, le forum permet de discuter de ses découvertes, achats et collection.

Autre service rendu par ce site net, il offre un calendrier des bourses aux minéraux et fossiles et événements géologiques. Les organisateurs de salon peuvent communiquer gratuitement sur leur manifestation, et tous les visiteurs du site peuvent consulter facilement cet agenda. Une association peut, par exemple, annoncer ses expositions ou ses sorties, ou les dates de ses réunions de club. Une excellente possibilité de se faire connaître sans se casser la tête.

Le dinosaure Paralititan fut l’un des plus gros Sauropodes du Mésozoïque. Son nom signifie « géant du littoral ». Sa description est basée sur 100 fragments d’os et 16 os complets. Certains scientifiques pensent qu’il était tellement proche du dinosaure Argentinosaurus que Paralititan et ce dernier ne feraient qu’un.

Ce Titanosaure a été découvert pour la première fois lors d’une des nombreuses expéditions menées en Afrique de Ernst Freiherr Stromer von Reichenbach, en 1916. Une fois exhumés, il a rapporté les os dans un musée allemand. Malheureusement lors de la seconde guerre mondiale, le musée en question a été bombardé et les os ont été détruits. Heureusement, ces os ont été « immortalisés » dans des manuscrits de Stromer, et grâce à cela, de nouvelles fouilles ont été menées, 84 ans plus tard, en Egypte, par Joshua Smith, étudiant de 31 ans.

Grâce à cette découverte, l’Afrique est un terrain recherché par les paléontologues et recèle de nombreux fossiles intéressants provenant en majorité du Crétacé.

Le dinosaure Paralititan, un géant de 25-27 mètres de long, 7-9 de haut et 50 à 80 tonnes.

Fiche du dinosaure Paralititan

Signification : Géant du littoral

Taille : 25-27 mètres de long, 7-9 m de haut

Poids : 50 à 80 tonnes

Groupe : Sauropodes

Famille : Titanosauridés

Epoque : Crétacé supérieur (96-92 ma)

Régime alimentaire : végétivore

Répartition : Afrique (Egypte)

Date de sa découverte : 1916 par Stromer, mais les fossiles ont été détruits, 01-02/2000 par Smith, décrit en 2001.