Les vélociraptors avaient des plumes !

C’est maintenant confirmé, comme beaucoup de paléontologues le soupçonnaient depuis une dizaine d’années, les vélociraptors de Jurassic Park avaient des plumes ! La preuve vient d’être apportée en étudiant un cubitus d’un de ces dinosaures, découvert en 1998 en Mongolie, et appartenant à un animal qui vivait il y a 80 millions d’années au Crétacé.

Velociraptor avec des plumes.

Velociraptor avec des plumes.

« Plus nous en apprenons sur ces animaux, plus nous réalisons à quel point il n’y pratiquement pas de différences entre les oiseaux et leurs ancêtres dinosaures comme ceux du genre des vélociraptors » affirme Mark Norell, un paléontologue membre de l’American Museum of Natural History et l’un des auteurs de l’article publié dans le journal Science exposant les preuves de la présence de plumes chez les vélociraptors.

Facebooktwitterpinterestmail

Découverte d’un nouveau Coelacanthe vivant (poisson préhistorique)

Les coelacanthes sont décidément pleins de surprises. Ces véritables « fossiles vivants », qui existaient déjà sur Terre avant la disparition des dinosaures et que l’on considère souvent comment un chaînon entre les poissons et les reptiles, avaient déjà stupéfié le monde en 1938.

Coelacanthe.

Coelacanthe.

On pensait alors qu’ils avaient disparu au moment de la fameuse crise biologique de l’interface Crétacé-Tertiaire, quand des spécimens ont été pêchés sur la côte est de l’Afrique. En 1998, une autre espèce de coelacanthe avait été découverte en Indonésie avec un unique exemplaire pêché. Ce nombre vient maintenant d’être porté à deux !

Un poisson coelacanthe.

Un poisson coelacanthe.

Justinus Lahama, un pêcheur indonésien habitant la ville de Manado au nord de l’île de Célèbes a eu une chance exceptionnelle ce 19 mai 2007. Parti pêcher avec son fils Delvy à 200 mètre de la plage, là où la profondeur dépasse les 100 mètres, il a en effet ramené en surface un étrange poisson semblant posséder des pattes, pesant 50 kg et long d’1 m 30.

Facebooktwitterpinterestmail

Evolution des mammifères : la controverse rebondit

Les mammifères se sont-ils brusquement diversifiés en profitant de la disparition des dinosaures ? Oui ! a-t-on dit pendant très longtemps. Non ! affirmaient certains au début de 2007. Si ! surenchérit aujourd’hui une équipe américaine…

John Wible, du Carnegie Museum of Natural History (Etats-Unis) vient de jeter un nouveau pavé dans la mare – déjà bien agitée – de l’histoire des mammifères en publiant les résultats d’une longue étude dans Nature.

Crâne fossile de Maelestes gobiensis.

Crâne fossile de Maelestes gobiensis.

Lui et ses collègues se sont appuyés sur l’étude de Maelestes gobiensis, un petit animal vieux de 71 à 75 millions d’années, ressemblant à une musaraigne et dont les fossiles ont été exhumé en 1997.

Les paléontologues américains ont patiemment comparé 400 caractères morphologiques de ce fossile avec 68 autres espèces de mammifères datant elles aussi du Crétacé (la dernière période de l’ère Mésozoïque ou ère secondaire).

Facebooktwitterpinterestmail

Exposition Dinosaures de France

L’exposition « Dinosaures de France » qui aura lieu à Sainte Marie aux Mines du 21 au 24 juin 2007 vous fera découvrir ce qu’est un dinosaure et présentera divers autres types d’animaux contemporains, tel que les reptiles volants. L’exposition relate l’histoire des découvertes et emmène le visiteur dans un voyage dans le temps commençant au trias supérieur, qui vit les plus anciens dinosaures de France, et se terminant au Crétacé.

Cette exposition est proposée par Eric Buffetaut et Frédéric Delporte, illustrée notamment par Alain Bénéteau, sous l’égide de Minéral Concept et de l’association Géopolis.

Eric Buffetaut est directeur de recherche au Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), affecté à l’Ecole Normale Supérieure de Paris.

Spécialiste de paléontologie des vertébrés, il a travaillé d’abord sur les crocodiles fossiles, avant de se tourner vers les dinosaures, les oiseaux primitifs et les ptérosaures, groupes qui constituent actuellement ses principaux sujets de recherches. Les grandes extinctions en masse qui ont ponctué l’histoire des êtres vivants, et les causes extra-terrestres de certaines d’entre elles, font partie aussi des sujets sur lesquels il travaille. Ses centres d’intérêt incluent également l’histoire des sciences de la Terre.

Il a effectué des recherches paléontologiques sur le terrain dans divers pays du monde, tels que la France, l’Espagne, le Canada, le Mali, la Tunisie, la Corée du Sud, la Chine et la Thaïlande. Ses fouilles actuelles portent principalement sur les nombreux gisements mésozoïques de Thaïlande et sur les sites à dinosaures et vertébrés du Crétacé supérieur du Sud de la France, notamment celui de Cruzy, dans l’Hérault. Parmi les fossiles nouveaux qu’il a contribué à faire connaître figurent Isanosaurus, l’un des plus anciens dinosaures sauropodes, trouvé dans le Trias de Thaïlande, le gigantesque ptérosaure Hatzegopteryx, du Crétacé supérieur de Roumanie, et l’oiseau géant Gargantuavis, du Crétacé supérieur de France.

Eric Buffetaut est l’auteur d’environ 500 articles dans des revues spécialisées ou de vulgarisation, et de plusieurs livres destinés à un large public. Parmi les plus récents, on peut citer Les Dinosaures (collection « Idées reçues », Editions du Cavalier Bleu, 2006), La fin des dinosaures, Comment les grandes extinctions ont façonné le monde vivant (Fayard, 2003), Cuvier, le découvreur de mondes disparus (Editions Belin, 2002).

Alain Bénéteau est né en Vendée en 1969, son intérêt pour les dinosaures et la préhistoire en général remonte à son plus jeune âge. Au fil des années, il a diversifié ses expériences artistiques en tant qu’autodidacte dans divers domaines, mais en gardant toujours une place de choix pour cette discipline bien particulière qu’est la « paléontographie ». Il l’exerce aujourd’hui en marge de son métier de graphiste dans l’édition scientifique.

Le stégosaure Lexovisaurus se défend contre l’attaque d’un dinosaure Allosaurus carnivore.

Scène du Jurassique moyen : le stégosaure Lexovisaurus se défend contre l’attaque d’un dinosaure Allosaurus carnivore.

Alain dispose ainsi d’une très vaste documentation dans de nombreux domaines des sciences de la Vie et de la Terre, indispensable pour concevoir de telles illustrations. Il privilégie une démarche naturaliste pour la représentation de ces faunes disparues. Il serait vain en effet de ne pas s’inspirer du vivant pour reconstituer d’une manière satisfaisante des animaux et des environnements du passé. L’observation de la nature est donc essentielle pour élaborer une image crédible.

Alain a illustré de nombreux ouvrages et articles en collaboration avec des paléontologues et exposé ses œuvres dans plusieurs musées et manifestations en France et à l’étranger (États-Unis, Angleterre, Danemark, Portugal,…). Ses techniques sont le dessin au crayon et la mise en couleur numérique avec une palette graphique.

Sa principale motivation est de tenter de partager sa passion et de contribuer ainsi à une meilleure connaissance de l’histoire de notre planète et de nos responsabilités quant à son devenir.

Livres d’Eric Buffetaut sur les dinosaures


Facebooktwitterpinterestmail

Les dinosaures pouvaient-ils nager ?

Les pistes d’empreintes fossiles de dinosaures sont parfois bavardes au sujet des modes de vie de ces animaux disparus. Une équipe internationale menée par le paléontologue espagnol Rubén Ezquerra de la Fundación Patrimonio Paleontológico de La Rioja et comprenant le paléontologue français Loïc Costeur, du Laboratoire de Planétologie et Géodynamique de l’Université de Nantes, a exposé les résultats d’une étude récente sur une telle piste dans la célèbre revue Geology, publiée par la Geological Society of America.

Certains dinosaures étaient capables de nager !

Un dinosaure en train de nager dans l'eau.

Un dinosaure en train de nager dans l’eau.

La découverte s’est faite en examinant des couches de sédiments en grès, déposées il y a environ 125 millions d’années au fond d’un lac situé dans l’actuel bassin de Cameros en Espagne. La couche date donc du Crétacé inférieur et elle contient une piste de pas fossiles de 15 mètres de long. On y distingue une série d’empreintes en forme de S, d’environ 15 centimètres de large et 50 de long qui font penser à des griffures. Au total, il y a 6 paires de telles empreintes.

Facebooktwitterpinterestmail

Le tyrannosaure avait la chair de poule

Des protéines de Tyrannosaurus rex, en l’occurrence du collagène, ont pu être entièrement analysées. Une grande première depuis l’analyse de restes de mammouths. Résultat surprise : on dirait du poulet !

Tyrannosaure.Dans l’épaisseur d’un os de tyrannosaure, vieux 68 millions d’années, une équipe de paléontologues américains a pu extraire une infime fraction protéique. C’est un record. Le plus vieux reste de chair qui avait jusque-là pu être analysé provenait d’un fossile de mammouth datant de 100 000 à 300 000 ans.

Un féroce dinosaure Tyrannosaure.

Un féroce dinosaure Tyrannosaure.

Le travail n’a pas été facile car les traces de tissus avaient été décelées dans ces os en mars 2005. Mais après deux ans d’efforts, l’équipe est arrivé au bout de ses peines, sans toutefois trouver les morceaux d’ADN que beaucoup espéraient…

Facebooktwitterpinterestmail

L’émergence des mammifères n’était pas soumise à l’extinction des dinosaures

L’hypothèse d’un gigantesque cataclysme provoquant la disparition totale des dinosaures il y a 65 millions d’années, permettant ainsi l’émergence des mammifères restés jusque-là sous la forme de minuscules et discrets animaux, est à revoir. C’est ce que laisse entrevoir une étude à paraître dans la revue Nature.

« Nous contestons l’importance, largement admise, de l’extinction massive comme origine et facteur de diversification des lignées de mammifères existants », déclarent Olaf Bininda-Emonds et son équipe scientifique de l’université technique de Munich. Ceux-ci soutiennent que cette diversification a commencé bien avant la disparition des dinosaures et s’est poursuivie bien après, la durée du phénomène étant bien supérieure à la brève période d’extinction proprement dite.

Chute d'une météorite, c'est ce qui a peut être tué les dinosaures.

Chute d’une météorite, c’est ce qui a peut être tué les dinosaures.

Pour arriver à ce résultat, Bininda-Emonds et ses collègues ont réussi à tracer le premier arbre généalogique comprenant la quasi-totalité des mammifères vivant aujourd’hui encore sur Terre et au cours des 160 millions d’années, soit 99% des espèces actuelles, alors que les études comparatives effectuées jusqu’ici ne portaient que sur des familles restreintes.

Facebooktwitterpinterestmail