Préhistoire Magazine (+ dinosaures !)
Préhistoire Magazine
Ce magazine semble ne plus exister.
Edito et contenu du magazine n°4 (mars 2012) :
– Les insectes géants du Carbonifère
– Le Stégosaure
– Baluchithérium : Un animal hors du commun
– L’Australopithèque : l’ancêtre de l’homme ?
– IPH : L’Institut de Paléontologie Humaine
– Les Hommes fossiles en os et en chair
– Les dames du temps jadis
– Evo, un jeu de société préhistorique
Stegosaurus signifie reptile cuirassé ou reptile à toit, il a été baptisé ainsi par Othniel Charles Marsh en 1877 car lorsque Marsh a découvert le Stegosaurus, il croyait que les plaques dorsales du dinosaure étaient disposées à l’horizontale, formant ainsi un toit. Mais c’est après que l’on découvrit qu’en fait ses plaques étaient verticales. Stegosaurus est un genre de grands dinosaures herbivores ayant vécu à la fin du jurassique, entre 156 et 140 millions d’années avant notre ère, communément appelés stégosaures. Il mesurait environ 8,5 mètres de long, 4 mètres de haut et pesait jusqu’à 3 tonnes.
Les fossiles ont été principalement retrouvés en Amérique du Nord, dans les États du Wyoming, de l’Utah et du Colorado. Incapable de courir, ce dinosaure se nourrissait de plantes proches du sol.
Sa lenteur et sa maladresse le rendaient vulnérable aux prédateurs, mais il pouvait se défendre grâce à sa queue, hérissée de 4 piques pouvant atteindre 1 m de long. La double rangée de plaques osseuses qu’il portait sur le dos n’avait que peu de valeur défensive mais servait probablement à réguler sa température corporelle comme le radiateur du Dimétrodon. Une autre théorie avance que ces plaques, se gorgeant de sang, prenaient une teinte rouge vif, intimidant ainsi des prédateurs potentiels comme Allosaurus. Les temps préhistoriques nous réservent encore d’autres surprises. Ainsi en est-il des insectes géants du Carbonifère. La raison de leur gigantisme ne serait-elle due qu’à un taux d’oxygène dans l’air plus important que de nos jours ? Et que dire du Baluchithérium, espèce de rhinocéros sans corne gigantesque, plus grand mammifère terrestre qui ait jamais existé. L’animal vivait il y a 30 millions d’années (à l’époque de l’Oligocène et du Miocène) et était herbivore. Sa disparition s’explique très certainement par les changements climatiques et le fait que la reproduction de l’espèce était relativement faible, la gestation d’une femelle pouvant durer jusqu’à plus de deux ans. L’Australopithèque a longtemps fait figure d’ancêtre de l’homme moderne. Mais est-ce encore le cas ? Nous vous proposons une étude sur les ancêtres de l’humanité sans oublier de vous présenter l’Institut de Paléontologie Humaine de Paris qui s’est fait uns spécialisation dans l’étude et la recherche des Hominidés.
Edito du magazine n°3
Le Triceratops est un dinosaure herbivore de la famille des cératopsidés qui a vécu à la fin du Maastrichtien, au Crétacé supérieur, il y a 68 à 65 millions d’années, dans ce qui est maintenant l’Amérique du Nord. Il a été l’un des derniers dinosaures avant leur extinction. Ayant une grande collerette osseuse, trois cornes et quatre grandes pattes, et montrant des similitudes avec le rhinocéros, le tricératops est l’un des dinosaures les mieux reconnaissables et l’espèce la plus connue des cératopsidés. Il a notamment vécu à la même période que le redoutable tyrannosaure. Il ne se sont d’ailleurs probablement jamais affrontés de la façon dont le présente la culture populaire.
Triceratops a été découvert par John Bell Hatcher en 1886. À la fin du XXe siècle, on avait retrouvé une cinquantaine de crânes en Amérique du Nord, plusieurs ossements mais aucun squelette complet. Cet animal vivait probablement en troupeaux, dans des plaines et des forêts qui bénéficiaient d’un climat assez doux. Avec sa tête basse, il broutait des plantes herbacées, des fougères et pouvait plier les branches avec ses cornes pour attraper les feuilles qu’il mastiquait avec ses dents jugales. Son bec en os était dépourvu de dents.
Le tricératops se distingue par son large crâne, l’un des plus grands parmi les animaux terrestres puisqu’il pouvait atteindre 2 mètres de long, soit presque le tiers de l’animal. Sur l’usage de ses cornes et de son bouclier crânien, les paléontologues ont émis diverses hypothèses. Il pouvait s’agir d’une défense contre les grands prédateurs, notamment le tyrannosaure. Malgré la puissance redoutable de ce dernier, il semble que le tricératops ait pu sortir vainqueur de nombreux combats. L’articulation de la tête et du cou est de forme sphérique, elle se situe au point d’équilibre de la tête. Ainsi, le tricératops pouvait faire face dans toutes les directions avec rapidité et précision. Il est probable que des combats aient opposé les mâles qui s’affrontaient à coups de cornes qui servaient ainsi d’affirmation du rôle de mâle dominant au sein de la horde. Une partie supérieure du crâne, creuse, servait apparemment à amortir les coups. Ces cornes pouvaient aussi être un moyen de communication pour le troupeau et la collerette pouvait également servir pour la régulation thermique. Vascularisée, elle était capable d’emmagasiner ou libérer de l’énergie selon l’exposition au soleil. Des fossiles des tricératops d’âges divers ont montré que les cornes changeaient d’orientation avec l’âge : Pointant vers l’arrière chez les jeunes, elles s’orientent vers l’avant à l’âge adulte. De même, les ornements triangulaires présents sur la collerette des jeunes s’aplatissent avec l’âge. Nous vous invitons avec ce numéro 3 à partir à la découverte de ce redoutable et emblématique dinosaure.
Edito du magazine n°2
L’Apatosaurus (« lézard trompeur ») était antérieurement appelé Brontosaurus (du grec signifiant littéralement : « lézard tonnerre » ; ce dernier était en fait une erreur de reconstitution : une tête de Camarasaurus sur le corps d’un Apatosaurus). Cet animal herbivore apparenté aux dinosaures saurischiens vivait en Amérique du Nord vers la fin du Jurassique, entre 156 et 150 millions d’années avant notre ère. Célèbre pour sa longue colonne vertébrale, sa queue effilée comptait 82 os. Il faisait 30 tonnes et mesurait jusqu’à 21 mètres de long pour 8 mètres de haut. Il figure parmi les animaux les plus imposants que la Terre ait jamais portés, avec les autres grands sauropodes, comme le diplodocus ou le brachiosaure. Il se différencie notamment du diplodocus par ses cervicales et des membres plus grands et plus robustes. Lorsqu’on l’attaquait, l’apatosaure se servait de sa queue pour donner de grands coups. Il lui arrivait aussi de se lever sur ses pattes arrière pour repousser l’ennemi. Cependant, malgré sa taille imposante, l’apatosaure était un dinosaure pacifique. Les apatosaures se déplaçaient en troupeaux, broutaient la cime des arbres et mangeaient également des fougères. Pour pouvoir entretenir leur organisme, ils devaient en ingurgiter une quantité énorme.
Tout comme les autres sauropodes, ils avalait des gastrolithes pour digérer. On a retrouvé une douzaine de squelettes en Amérique du Nord (Wyoming, Colorado, Utah, Oklahoma et également dans le nord du Mexique). Il possédait, comme de nombreux sauropodes, des narines au sommet de son crâne, pour ne pas être gêné quand il mangeait. En 1877, Othniel Charles Marsh a publié ses notes d’étude de l’Apatosaurus. En 1879, il a découvert un autre dinosaure plus complet, le brontosaure. Mais il a fallu attendre 1903 pour comprendre que l’apatosaure n’était autre qu’un brontosaure juvénile. Comme la première publication revenait à l’Apatosaurus, c’est de lui que l’on a retenu le nom officiel et le terme de brontosaure s’est vu reléguer au rôle de synonyme. Néanmoins, le terme de brontosaure est resté formellement dans les annales de paléontologie jusque dans les années 1970. Des fossiles de cet animal éteint ont été trouvés en relativement grande quantité aux États-Unis à Nine Mile Quarry et Bone Cabin Quarry au Wyoming, et sur des sites du Colorado, de l’Oklahoma, de l’Utah. Nous vous proposons avec ce numéro 2 de vous familiariser avec ce gigantesque animal. Vous pourrez aussi découvrir une époque fascinante et pourtant très reculée : le Cambrien. Si l’on reste dans le domaine marin, vous aurez l’occasion de lire un bel article écrit par les spécialistes du Paléospace de Villers sur l’ichtyosaure, un reptile géant qui vivait dans les mers pendant une grande partie de l’ère Mésozoïque. Enfin, plus près de nous l’homme de Cro-Magnon est un de nos ancêtres dont le pansée mérite la plus grande attention.
Edito du magazine n° 1
Les dinosaures fascinent ! Ces créatures disparues depuis des millions d’années sont toujours vivantes dans nos souvenirs et appartiennent désormais au patrimoine collectif de l’humanité. Ces animaux qui ont dominé la Terre, apparaissent il y a 230 millions d’années sous la forme de petits carnivores se déplaçant à vive allure sur deux pattes. Ils se développent ensuite rapidement en de nombreuses espèces et se propagent sur toute la planète. Bientôt, des sauriens de toutes tailles dominent les écosystèmes du globe. Cet âge d’or des dinosaures s’étendra sur une durée stupéfiante de 160 millions d’années, jusqu’à ce que, vraisemblablement, un cataclysme planétaire mette soudainement fin à leur domination sans concession. La revue Préhistoire Magazine retrace l’histoire des dinosaures et les accompagne tout au long de leur périple du trias moyen jusqu’à la fin du crétacé, il y a 65 millions d’années. Nous ne nous limiterons pas aux grands sauriens. Les autres animaux des époques géologiques successives seront présentés au fil des numéros du magazine. Nous laisserons aussi une large place à l’étude de l’épopée du genre humain. Que savons-nous des hommes qui peuplaient la Terre il y a 7 milllions d’années ? Comment vivaient-ils ? Chassaient-ils le mammouth ? Etaient-ils cannibales ? Quand et comment ont-ils maîtrisé le feu ? A quelle époque sont apparus les premiers outils ? Autant de questions, et bien d’autres, auxquelles nous tenterons d’apporter des réponses dans un style simple et accessible, en tenant compte des dernières découvertes et du meilleur de la recherche scientifique.
Avec ce premier numéro, nous vous présentons un dinosaure emblématique du genre : le célèbre T-Rex. Tyrannosaurus, ou Tyrannosaure a vécu à l’extrême fin du Crétacé (Campanien et Maastrichtien, il y a environ 70 à 65 millions d’années) dans ce qui est actuellement l’Amérique du Nord. Ce dernier fut l’un des derniers dinosaures non-aviens à avoir vécu jusqu’à l’extinction survenue à la limite Crétacé-Paléocène. Il fut le plus grand Tyrannosauridae connu et l’un des plus grands carnivores terrestres ayant existé sur la planète, mesurant jusqu’à près de 12 mètres de longueur. De loin le plus grand des carnivores de son temps, le T. rex a pu être un superprédateur au sommet de la chaîne alimentaire, même si certains experts suggèrent qu’il était avant tout charognard. La disparition des dinosaures, il y a 65 millions d’années, peut-elle encore être considérée comme l’un des grands mystères de l’histoire du monde vivant ? Tout porte à croire aujourd’hui qu’ils ont été, de même que bien d’autres espèces, les victimes d’une catastrophe écologique mondiale provoquée par la collision avec la Terre d’une énorme météorite. La question de l’extinction des espèces se pose d’ailleurs aux paléontologues depuis plus de deux siècles. Des révolutions du globe de Cuvier à la concurrence vitale de Darwin en passant par la dégénérescence et la sénilité raciale, les réponses qu’ils ont tenté d’y apporter n’ont pas manqué. Nous ferons le point sur cette question fascinante qui nous prouve que l’histoire de la vie n’est pas un long fleuve tranquille. Son cours a été altéré brutalement, à plusieurs reprises, par des événements catastrophiques qui ont anéanti d’innombrables espèces. Mais le monde que nous connaissons, avec la domination de l’homo sapiens n’a-t-il pas justement été modelé par ces catastrophes ?
Avec ce présent numéro, nous allons tenter de mieux connaître l’homme de Tautavel. L’expression « homme de Tautavel » désigne un ensemble de fossiles d’hominidés du genre Homo, datant d’environ 300 à 450 000 ans BP (Pléistocène moyen) et découverts dans la Caune de l’Arago dans la commune française de Tautavel (Pyrénées-Orientales) à partir de 1971 par l’équipe d’Henry de Lumley. Plus proche de nous, l’homme de Neanderthal reste un mal-aimé. Les savants du XIXe siècle, qui découvrirent ses restes, doutaient qu’il pût être notre ancêtre. Ceux du XXIe siècle s’interrogent encore sur les causes de sa mystérieuse disparition ou sur l’absence d’œuvres d’art qui en ferait des hominidés de second rang… Leur mode de vie, en relation étroite avec la nature, était pourtant élaboré : grands chasseurs, ils fabriquaient les outils à la perfection, maîtrisaient le feu, enterraient leurs morts. Autant de gestes qui attestent d’une humanité qui ne fait aucun doute pour les scientifiques aujourd’hui.
La Préhistoire n’a pas fini de vous surprendre !
Bonne lecture !